Le RER : une symphonie de lumières
La Maçonnerie en général et le Rite Ecossais Rectifié (RER) en particulier sont pour beaucoup un point de repère philosophique et spirituel dans une vie d’homme. Les maçons du RER ont toujours plaisir à travailler cette maçonnerie qu’ils affectionnent tout particulièrement et trouvent à chaque fois splendide, complexe, architecturé.
Parler du RER est un art complexe qui se mérite, tant la pensée l’est elle-même, et présenter un travail est tout autant difficile par les symboles qui souvent nécessitent d’être travaillés, replacés dans leur contexte philosophique et initiatique, mis en perspectives. La tâche est souvent ardue mais tellement riche et souvent révélatrice du travail à fournir. Il est souhaitable de revenir sur un des essentiels de ce RER qu’est la symbolique de la Lumière ; vaste sujet ou l’on peut se méprendre si on ne possède pas les clefs de la pensée de Martinez de Pasqually et Jean-Baptiste Willermoz. Malgré toute cette complexité cette Lumière est, chaque fois qu’on l’aborde, un émerveillement. L’angle choisi pour vous parler de cette Lumière, est celui de l’angle « sensationnel », c’est-à-dire celui d’une impression indéfinissable, inattendue, de surprise, d’intérêt, d’admiration lorsque les travaux sont ouverts en Loge.
Ce que j’ai vu, senti m’a profondément touché. Je vais tacher de vous le livrer. Et tout naturellement, presque spontanément au regard de tous ces travaux que nous menons, au regard de la symbolique maçonnique présente et exigeante au RER, de la relecture des rituels du Grand Prieuré de Provence et du Forez (GPPF) qui sont riches d’enseignements j’ai cherché à décrire en un mot ce qu’est, en conscience et sous cet angle sensationnel, le RER dans ma loge. Comme une évidence et avec mon gout prononcé des œuvres musicales diverses et variées – et presque comme un aboutissement d’une réflexion qui a duré un peu – le mot symphonie m’est venu à l’esprit, dans sa définition artistique et musicale certes mais aussi philosophique. Je vous partage trois clefs de compréhension qui me permettront ensuite de voyager avec vous :
1) Au sens littéraire du mot, symphonia (en grec) se définit comme un ensemble harmonieux, un ensemble de couleurs, tonalité, de choses qui vont parfaitement ensemble et qui consciemment ou pas, vont créer un moment, un espace extraordinaire, une sensation que peuvent vivre ceux qui participent à l’ensemble et ceux qui en sont extérieurs. Je vous propose de retenir ces mots présents dans cette définition et qui résonnent immédiatement. Je retiens ex abrupto « ensemble harmonieux », « ensemble de couleurs », « tonalité », « espace et moment extraordinaire », « sensation ».
2) Au sens musical du mot, une symphonie est une composition musicale à plusieurs mouvements (notion importante qui sera le fil conducteur de ce travail), exécutée par un ensemble important d’exécutants pour chaque partie instrumentale – belle image n’est-il pas ? – et par la diversité des timbres. Tous les instruments jouent un rôle égal sous la direction d’un chef d’orchestre, qui engage l’ensemble à réaliser une œuvre écrite souvent par un autre, avec une obligation extraordinaire… Celle de faire passer le souffle de l’œuvre, l’OPUS (qui donnera coopérer bien diffèrent de collaborer) et je vous propose de retenir aussi, en une même démarche que précédemment les mots « mouvements », « ensemble d’exécutants » ; « diversité des timbres », « œuvre écrite », « le souffle de l’OPUS ».
3) Au sens philosophique, je fais le lien à ce moment précis avec la Lumière en Loge : lumière spirituelle qu’il faut chercher bien sur, entendre à chaque fois et la lumière (les lumières) au sens physique et symbolique qui sont tout aussi importantes, Lumière qui peut être déclinée comme une symphonie philosophique et spirituelle.
4) Au plan historique, je vous renvoi aux articles de la revue Renaissance Traditionnelle (n°80 et 81) ayant traité le sujet. Mais ce ne sera pas le point d’analyse de ce présent texte.
Vous avez maintenant tous les éléments que je souhaitais vous livrer pour débuter ensemble ce moment magique qu’est l’ouverture de la symphonie au RER. Vous y êtes…. Débutons. Le premier mouvement est lent, posé, silencieux (tempo largo = 44/52) l’ensemble des frères se rangent autour du tapis de Loge en silence, dans une semi-pénombre, aucune lumière n’étant allumée, la Lumière Divine n’est pas encore présente, rien ne semble engagé encore mais l’œuvre va débuter… Je le sais… Vous le savez… Dans ce premier mouvement largo, après avoir été annoncé, le Vénérable Maître avance calmement accompagné d’un frère muni du chandelier à trois branches, et pas à pas se dirige vers l’Orient par la voie du Nord (Terre). Les premières lumières sont là, portées à l’Orient et donnent plusieurs points de lumière symbolique – le chandelier à trois branches qui signifie PENSÉE VOLONTÉ et ACTION ; C’est l’expression de la triple puissance divine qui ordonne et gouverne le monde et qui est aussi exprimée dans la Loge par le Vénérable Maître et les deux surveillants. Et pour rappel c’est par ce chandelier que le Vénérable Maître procédera à la clôture de la loge, et aucune lumière physique et visible ne ressortira une fois les travaux clos – ce rythme du Ternaire, mouvement à trois temps dont le tempo sera le mouvement symphonique gardé pendant toute la durée de la tenue va aller crescendo.
Toujours dans ce même tempo, le Vénérable Maître, ouvre l’Évangile au prologue de St Jean, Évangile qui doit être tourné vers l’Occident pour être lisible par l’Occident (la parole divine, le souffle, le pneuma, l’air), premier élément symbolique livré simplement mais que nous ne repérons pas tout de suite : « in principio erat verbum ».
Sont toujours éteintes les lumières du deuxième Surveillant qui figure l’élément TERRE, (bougie rouge sombre), celle du premier Surveillant qui figure l’élément FEU (bougie orange), et celle du Secrétaire qui figure l’élément EAU (bougie violette) et des trois grands chandeliers au centre qui figurent les lumières du commencement chères à Martinez de Pasqually (couleurs identiques) qui deviendront plus loin les neuf lumières d’ordre, j’y reviendrai.
Le mouvement suivant est moins lent, posé mais « piu largo », c’est l’adagio…. Les premières notes s’envolent par les premières paroles du premier Surveillant (symbolique de l’élément FEU) qui ouvre le mouvement, et le mouvement est repris par le deuxième surveillant (symbolique de l’élément Terre) en de mêmes paroles.
« Mes Frères et Sœurs, voici l’Orient ; La Lumière commence à ses répandre sur nos travaux, soyons prêts à les continuer dès que nous en recevrons l’ordre et le pouvoir du Vénérable Maître… ».
Plusieurs messages nous sont adressés ici. La lumière est tout de suite associée aux travaux, notion de travaux que je ne développerai pas ici – La Loge n’est pas encore ouverte mais le tempo est engagé – Toutes les lumières d’ordre ne sont pas encore allumées – Et dans ce premier mouvement lent, et de manière « piu largo » au sens musical du terme c’est la symbolique de l’Occident (le terrestre) qui va réclamer la Lumière (le céleste, le divin) en annonçant l’Orient. C’est un moment symbolique très important car la Lumière ne nous est pas imposée par le Vénérable Maître, mais elle va être réclamée par les deux Surveillants sur leurs colonnes, c’est-à-dire par les éléments constitutifs de ce qui est de l’ordre du terrestre. Comment ne pas voir ici ce point de repère philosophique et spirituel que nous avons souvent abordé au sein de cette Loge : la transcendance ou encore cette volonté représentée par Adhuc Stat, volonté de se redresser, de retrouver sa verticalité de s’orienter (tourné vers l’Orient).
Et musicalement cette annonce est confirmée par un coup de maillet individuel est répété trois fois. Le Vénérable Maître demande ensuite, en mouvement ternaire, auprès des Surveillants, d’annoncer l’heure précise ou nous sommes, à savoir la douzième heure et le Vénérable Maître prononce cette phrase « Mes Frères, puisque les profanes sont écartés et que tout est dans l’ordre entrons dans les voies qui nous sont ouvertes pour perfectionner nos travaux et que la Lumière la plus pure nous aide à les vérifier « Cette Lumière a été demandée précédemment, elle est maintenant annoncée… et cette lumière est annoncée comme étant la plus pure le Vénérable Maître prend un boutefeu du chandelier à trois branches à l’Orient et va allumer par le midi les trois flambeaux maçonniques qui sont autour du tapis. En un court instant six lumières illuminent la Loge. Puis dans le même temps les deux Surveillants et le Secrétaire vont ensemble (symphonia) allumer leurs bougies et revenir à leur place dans un même mouvement. Les neuf bougies d’ordre sont enfin en place, et à ce moment le Vénérable Maître éclaire soudainement toute la Loge symboliquement la Lumière la plus pure est enfin présente. Et c’est uniquement à ce moment précis que l’ensemble la Loge va se tourner vers le Grand Architecte de L’Univers (GADLU) pour la prière que vous connaissez bien. J’aime citer les éléments structurants de cette prière. Tous les Frères debout, tête découverte, au signe d’apprenti (égalité devant le GADLU prière tournée vers GADLU qui est l’être éternel et infini, il est bonté justice et vérité, sa parole est toute puissante, il a donné l’Être, c’est-à-dire la vie à tout ce qui existe, il bénit et dirige lui-même les travaux de l’Ordre (rôle du Vénérable Maître =intercesseur) = Lumière divine.
Notre zèle est d’élever un temple à sa gloire. Le mouvement symphonique continue, sur le tempo « andante » (60/80) …. La Loge passe de la Lumière de la douzième heure à la Lumière de midi : « Vénérable Maître il est midi » (Premier Surveillant). Sont annoncés immédiatement d’autres emblèmes porteurs de cette lumière symphonique, le soleil, dont le cours commence à l’Orient et répands la lumière dans le monde, et le Vénérable Maître pour éclairer la Loge de ses lumières. Là aussi à ce moment précis le soleil est porteur de la Lumière, le Vénérable Maître est porteur de ses lumières…. La distinction symbolique – j’allais dire symphonique – vous est désormais connue et l’ouverture du moment symphonique le plus ample arrive sur un tempo d’allegro (116/144) : c’est l’ouverture de la Loge « Unissez-vous à moi mes Frères annonce le Vénérable Maître « le signe d’apprenti est engagé par deux fois et maintenu… ce n’est pas encore terminé…. L’œuvre est puissante. Le Vénérable Maître annonce « À la Gloire du GADLU, au nom de l’Ordre et par le pouvoir que j’en ai reçu, j’ouvre cette Loge d’Apprenti « La triple batterie résonne pour marquer à nouveau ce tempo, vif, affirmé, sur, entrainant tous les autres membres de la Loge, ouvrant l’espace spirituel, symphonique. Le 3e temps du signe d’apprenti couronne ce moment. L’opus atteint son paroxysme, le rythme s’accélère, le Vénérable Maître demande aux Surveillants « quelle heure est-il ? » … il lui est répondu « il est midi plein, », c’est à dire la Lumière à son summum de puissance, d’entrainement, de chaleur, de force. Ainsi la Loge est passée de la 12e heure, à midi, puis midi plein, s’ensuivent immédiatement les applaudissements maçonniques, par batterie de trois coups, applaudissements vifs, sonores, joyeux (tempo ternaire de cette symphonie) et enfin, en conclusion de cette premier partie, le mouvement va se ralentir et le Vénérable Maître va prescrire au nom de l’ordre le plus profond silence, ce silence si chers à certains d’entre vous et dont la présence en musique s’écrit ainsi qu’une note, comme partie intégrante d’une œuvre…. Ce silence qui n’est pas une fin, silence en pleine Lumière et qui annonce un autre mouvement. Je ne résiste pas au plaisir de vous rappeler ce que j’ai souhaité garder de la définition du mot symphonie au sens littéral « se définit comme un ensemble harmonieux, un ensemble de couleurs, tonalités, de choses qui vont parfaitement ensemble et qui consciemment ou pas, vont créer un moment, un espace extraordinaire, une sensation que peuvent vivre ceux qui participent à l’ensemble et ceux qui en sont extérieurs » mais aussi de la définition au sens philosophique du mot symphonie « autour de l’allégorie de la Lumière, c’est ici avec la Lumière en Loge, la lumière spirituelle qu’il faut chercher, entendre à chaque fois, et les lumières déclinées au sens physique et symbolique qui sont tout aussi importantes « Le morceau de bravoure du soliste introduit par le mouvement lent, marqué du Maître des Cérémonies qui va accompagner le Très Cher Frère (TCF) à l’Orient pour la présentation de son travail, l’opus magnifique de la Loge assemblée va être transcendé par le moment ou ce soliste intervient, le travail présenté l’est en pleine Lumière, la Lumière la plus pure, avec la Loge assemblée et ce travail vient se superposer sur le mouvement déjà engagé, le TCF apporte son interprétation de l’œuvre du RER, la travaille devant vous tous, la fait vibrer par son interprétation toute personnelle, et entraine par ce mouvement l’ensemble des TCF qui écoutent.
Dans la définition musicale du mot symphonie, rappelez-vous j’avais retenu les mots « mouvements », « ensemble d’exécutants » ; « diversité des timbres », « œuvre écrite », « le souffle de l’OPUS ». C’est cette sensation qui fut la mienne lors des tenues ou j’ai observé, avec le sentiment que l’œuvre est magnifiée par le travail individuel. Le travail individuel – le solo – du TCF à chacune de nos tenues est celui qui de sa plume, son esprit, son travail porte en un allegro, le mouvement de la Lumière déjà dessiné, en gardant le tempo ternaire si particulier du RER. À la suite de ce morceau de bravoure les éventuelles interventions des TCF lorsque le Vénérable Maître laisse circuler la parole vont apporter des variations bienveillantes sur le thème musical développé par le soliste. Ainsi la Loge va répondre en un ensemble, ou tous les instruments jouent un rôle égal sous la direction d’un chef d’orchestre, qui va engager l’ensemble à réaliser une œuvre écrite souvent par un autre, avec une obligation extraordinaire, celle de faire passer le souffle de l’œuvre, l’OPUS. Ainsi la Lumière a été magnifiée.
Puis le mouvement de fermeture : apaisement tempo Largo. Après que la parole a circulé sur les colonnes, c’est l’Orient par la voie du Vénérable Maître, qui va confirmer que « Mes frères et sœurs puisque tout est fini sur les deux colonnes et que votre travail du jour est achevé, vous recevrez la récompense qui vous est due » après la circulation du tronc des aumônes, le Vénérable Maître va demander après trois coups de maillets, que les TCF se mettent à l’ordre pour entendre le début de la fermeture. Celle-ci arrive doucement, en déclin annoncé de la Lumière, le Vénérable Maître demande au premier puis second Surveillant « quelle heure est-il ? » …la réponse, vous la connaissez est on ne peut plus précise : « Vénérable Maître il est minuit » Il est en sus précisé que le soleil termine sa carrière à l’Occident (il est né à l’Orient pour rappel), que les Surveillants sont à l’Occident, le Vénérable Maître à l’Orient, et que tout est fini sur les deux colonnes. La lumière spirituelle décline, le Vénérable Maître annonce aux TCF qu’il va fermer la Loge mais qu’un hommage va être rendu au GADLU qui préside à nos travaux. Ce rappel est sans équivoque de la spiritualité de notre ordre et que nos travaux ont toujours été dirigés par le GADLU (Lumière la plus pure »). Alors arrive la chaine d’union fraternelle ou le Vénérable Maître s’adressant au GADLU l’implore en disant « source unique de tout bien et de toute perfection « Toi qui opère pour le bonheur de l’homme et de toutes tes créatures », « nous te rendons grâce », « répands sur nous ta céleste Lumière » « ainsi soit-il ». Dans ce mouvement final qui se termine, c’est d’abord l’annonce de la fermeture de la Loge avec extinction de la lumière maçonnique qui est annoncée « À la gloire du GADLU, au nom de l’Ordre et par le pouvoir que j’en ai reçu, je ferme cette Loge d’Apprentis ». La batterie de trois coups du Vénérable Maître et des deux Surveillants ainsi que la phrase suivante « Mes Frères la Loge est fermée » confirme ce déclin de la Lumière.
Pour la dernière fois le signe entier d’apprenti est exécuté et le Vénérable Maître demandant aux deux Surveillants « quelle heure est-il à présent ? » s’entend répondre « il est Minuit plein ». C’est à ce moment précis que le Vénérable Maître va se déplacer au centre de la Loge vers les trois flambeaux maçonniques et procéder à l’extinction des feux « Que la Lumière qui a éclairé nos travaux ne reste point exposée au regard des profanes ». On passe de neuf à six flambeaux. C’est en ce même mouvement que les deux Surveillants (Terre et Feu) et le Secrétaire (Eau) procèdent de même. On passe à trois flambeaux, puis remonté à l’Orient le Vénérable Maître va procéder à l’extinction du chandelier à trois branches qui sont Pensée, volonté Action : Il n’y a plus de Lumière en Loge. Cependant, dans un dernier sursaut d’espoir le plus total et une dernière référence au symbole de la Lumières, le Vénérable Maître prononce cette phrase « lorsque pour perfectionner votre travail vous chercherez la lumière qui vous est nécessaire, souvenez vous qu’elle se tient à L’Orient et que c’est là (la Bible au prologue de St Jean « in principio verbum erat ») seulement que vous pourrez la trouver. Le mouvement symphonique de la Lumière s’est terminé paisiblement, calmement. L’Opus est achevé, mon état « sensationnel est clos », superbe, magnifique et pour bien marquer la fin de ce mouvement symbolique, le Vénérable Maître pose l’ultime question aux TCF Surveillants « quelle heure est-il enfin ? », à laquelle il est répondu par le second Surveillant (TERRE) « Vénérable Maître il est ‘heure terrestre’ », le temps terrestre est consommé, plus aucune allusion n’est faite à la Lumière. Il est à noter qu’a contrario du début de la Symphonie de la Lumière ou les trois lumières du flambeau du Vénérable Maître ont pénétrées dans la Loge, aucune lumière n’en ressortira…
Alors en conclusion…. Cette symphonie de la Lumière, même si elle est achevée, donne déjà l’espoir de l’entendre à nouveau « lorsque vous chercherez la Lumière, c’est à l’Orient qu’elle se tient » comme une invitation future que nous désirons, que je désire. Alors oui, j’attends à chaque ouverture de nos travaux cette lumière dont j’ai besoin et dont la loge me gratifie à chaque fois. Je l’espère ardemment, j’attends cette symphonie de la Lumière que nous portons ensemble, à chaque fois, avec tous les mouvements qui la compose. Et c’est là l’illustration du chemin initiatique dont nous creusons sans cesse le sillon pour nous retrouver, nous construire.
J’espère la bravoure du BAF soliste qui toujours décore ce moment d’une couleur personnelle si particulière et je sais que, même si la Loge à chaque fois procédera à la clôture de cette symphonie, ce n’est que dans l’attente de sa prochaine renaissance.